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Le CHCSC

Organisation du centre

Le Centre est placé sous la responsabilité d'une directrice, Caroline Moine, professeure d'histoire contemporaine ; d'un directeur adjoint, Jean-Charles Geslot, maître de conférences HDR en histoire comporaine et en charge des questions de formation par la recherche et des relations avec l’UVSQ/UPSaclay ; et d'une directrice adjointe Ivanne Rialland, maîtresse de conférences en communication et lettres modernes, en charge des partenariats avec les institutions culturelles et académiques hors UVSQ/Saclay, en lien avec les thématiques de l’OI SCult

La politique scientifique du CHCSC est définie par son conseil de laboratoire et mise en application par la direction du Centre, avec l’appui de la chargée de gestion administrative et scientifique Laura Faucher, de la chargée de valorisation scientifique Louise Ferrandery, et de deux chargés de ressources documentaires Marie-Laure Morin et Maximilien Petit.

Le CHCSC est rattaché à l’Institut d’études culturelles et internationales (IECI) de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines / Université Paris-Saclay, dont il est l’un des deux laboratoires d’appui. Il fait partie du Département Sciences de l’Homme et de la Société (SHS) de l’Université Paris-Saclay et inscrit ses doctorants dans le pôle Sciences Sociales et Humanités (SSH) de l’Ecole doctorale Sciences de l’Homme et de la Société (SHS) Paris-Saclay.

Un laboratoire d'histoire culturelle


Le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (CHCSC) a été créé comme jeune équipe en 1992 et a obtenu en 1994 le statut équipe d’accueil (EA 2448). Seul laboratoire d’histoire en France ayant pour mission exclusive la recherche en histoire culturelle du contemporain (de la fin du XVIIIe siècle à nos jours), il entend la culture comme « l’ensemble des représentations collectives propres à une société » et l’histoire culturelle comme « l’histoire sociale des représentations ». Pluridisciplinaire, il fédère tous ses membres autour de l’histoire culturelle et joue un rôle majeur dans l’étude et la mise en pratique de ce concept, tant à l’échelle de l’Université Paris-Saclay que sur un plan national et international.

Un laboratoire d'excellence

À l’automne 2018, le comité d’experts de l’HCERES écrivait : « Le CHCSC a atteint un niveau d’excellence reconnu aux échelles locale, régionale et internationale dans le domaine vaste et fécond de l’histoire culturelle. Les raisons de ce succès sont nombreuses : les qualités scientifiques des enseignants-chercheurs qui l’ont animé depuis ses origines ; une production impressionnante (plus de 1400 publications, 125 manifestations scientifiques) ; une expertise appréciée dans différents domaines artistiques ; une capacité rarement égalée en SHS à répondre à des appels à projets et à trouver des financements externes importants (plus de 1,8 million d’euros en cinq ans) ; une interdisciplinarité croissante, et maîtrisée, faisant dialoguer les historiens, les littéraires, les spécialités de langues et des aires culturelles de plusieurs continents, auxquels se sont adjoints, de façon harmonieuse, les spécialistes en information et communication, les musicologues et deux représentants des sciences expérimentales. […] Ainsi, le CHCSC est parvenu à préserver ses spécificités de centre dédié à l’histoire culturelle au sens large du contemporain tout en révélant une capacité d’adaptation exceptionnelle tant au niveau des conditions matérielles de la recherche que de l’évolution des questionnements autour du contemporain (intégration de la perspective transculturelle). »
 
  • Prix et distinctions (depuis 2019)
2019
- Prix de thèse SHS de l'Université Paris-Saclay pour Coline ARNAUD
- Prix de thèse de l'Institut des Amériques pour Nathalia CAPELLINI

2020
- Prix de thèse de l'association de Brésiliennistes d'Europe pour Nathalia CAPELLINI
- Prix de thèse de la Chancellerie des Universités de Paris pour Coline ARNAUD

2021
- Prix Charles Aubert - Histoire 2021 pour Jean-Yves Mollier
- Prix du Livre d'Histoire contemporaine 2021 pour Christian Delporte
- Prix Eugène Colas pour Patricia Sorel

2022
- Prix de thèse C.Vann Woodward pour Esther Cyna
- Sélection Prix du livre France Musique - Claude Samuel Editions pour Chloé Huvet


L’équipe du CHCSC comprend quatre chercheurs membres de l’IUF : Chloé Huvet, Célia Keren, Grégory Quénet et Evanghelia Stead, dans quatre disciplines différentes (respectivement : cinémusicologie, histoire contemporaine, histoire environnementale, et littérature comparée).

Un laboratoire pluridisciplinaire

Le CHCSC, par la particularité même de son objet, est composé de chercheurs venus de différents champs des sciences humaines et sociales et, même, pour certains aspects de ses activités scientifiques, des sciences exactes. Il faut noter la grande variété des sections CNU représentées dans le laboratoire, pas moins de neuf : 11 EC en 22e section (histoire et civilisations), 11 en 11e (Langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes), 5 en 71e (Sciences de l'information et de la communication), 4 en 9e (Langue et littérature françaises), 3 en 10e (Littératures comparées), 2 en 14e (Langues et littératures romanes), 2 en 18e (Architecture (ses théories et ses pratiques), arts appliqués, arts plastiques, arts du spectacle, etc.), 1 en 30e (Milieux dilués et optique), 1 en 68e (Biologie des organismes). En 2018, le comité d’experts de l’HCERES observait : « L’interdisciplinarité est au cœur même des travaux du Centre, particulièrement tout ce qui touche à la circulation et aux transferts culturels. »

Un laboratoire en réseau

Salué en 2018 par le comité d’experts de l’HCERES comme un laboratoire « parmi les plus dynamiques en France dans le domaine des SHS », le CHCSC travaille avec un grand nombre de partenaires.

Au sein de l’IECI, il collabore fréquemment avec le laboratoire DYPAC (Dynamiques patrimoniales et culturelles) qui travaille sur une période allant de l’Antiquité au XVIIIe siècle. Avec DYPAC, il est membre du Domaine d’Intérêt Majeur de la région Île-de-France « Matériaux anciens et patrimoniaux » (DIM MAP), labellisé en 2016. Au-delà de l’IECI, le CHCSC a développé des partenariats avec d’autres laboratoires de l’UVSQ : depuis 2017, il participe à la Fédération de Recherche en Sciences Informatiques, Humaines et Sociales (SISH), dont l’une des quatre thématiques concerne le patrimoine et la culture.

A l’échelle du site, de nombreuses collaborations de recherche ont été nouées avec diverses institutions de Saint-Quentin-en-Yvelines et de Versailles : Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Théâtre Montasier, Port-Royal des Champs, musée Lambinet, Ecole d'architecture de Versailles (et son laboratoire le LéaV), château de Versailles, etc... Tant la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (CASQY) que la mairie de Versailles (en particulier sa Direction des affaires culturelles) sont des partenaires récurrents. Ces collaborations sont complétées et prolongées par celles – très nombreuses – entretenues au niveau régional, avant tout avec de grandes institutions nationales pour la plupart installées à Paris : Archives nationales, Bibliothèque nationale de France, musée d’Orsay, Philharmonie de Paris, etc.

Le Labex Patrima et la Fondation des Sciences du Patrimoine (FSP), dont le CHCSC est un membre fondateur, est une autre composante importante de l’écosystème recherche du l’unité. On retrouve parmi les membres de la FSP nombre de partenaires réguliers du laboratoire (BnF, Archives nationales, musée du quai Branly, INA, etc.) et la FSP offre d’autres partenariats (musée du Louvre, CRCC, C2RMF, CNC, etc...).

Enfin, l’intégration de l’UVSQ dans l’Université Paris-Saclay a offert au CHCSC un nouveau cadre, ses membres ayant notamment participé à la structuration du Département SHS et de la School Humanités de l’Université Paris-Saclay. Créée en 2015, la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) Paris-Saclay – dont le CHCSC a contribué à la définition des axes thématiques – est devenu un partenaire important du laboratoire.

Au niveau international, c’est via le réseau METIS et les collaborations nouées par le biais de projets de recherche, notamment ANR, que le CHCSC s’est constitué un réseau de partenaires, aussi bien en Europe qu’en Amérique du Nord, en Amérique latine ou en Afrique. Son attractivité lui permet d’attirer un nombre significatif de doctorants étrangers, grâce notamment à sa « présence numérique renforcée » (rapport de l’HCERES, 2018).

Quatre grands axes de recherche :


Axe 1 : Création et pratiques culturelles et artistiques
1.1    Ecriture, édition et imprimés ; responsable : Evanghelia Stead
Le sous-axe « Écriture, édition et imprimés » porte sur une thématique inscrite dans l'identité du CHCSC depuis ses débuts. Il s'inscrit résolument dans la pluridisciplinarité, en associant des chercheurs et des chercheuses en civilisation, en histoire, en linguistique, en littérature, en sciences de l'information et de la communication. Il a pour vocation d'explorer à la fois les différents genres de la production littéraire et imprimée (livres de l'enfance, livre de poésie, livres d'histoire, récits d'esclaves...), les modalités scripturales de la genèse des textes (écriture romanesque, écriture poétique, blogs d'écrivains) mais aussi ses enjeux éditoriaux (monde des éditeurs, collections, revues...). La question des formes et fonctions de l'illustration dans les imprimés constitue également une perspective centrale, en même temps que celles de la lecture et de la réception de ces productions.

1.2    Arts, musique et spectacles ; responsable : Martin Guerpin
L’axe « Arts, musique et spectacles » est résolument transdisciplinaire. Il associe des chercheurs en littérature, langue et civilisation et musicologie. Il porte sur l’intermédialité (rapports textes, arts et nouveaux médias), sur les rapports de la littérature avec l’art et le design, sur les liens entre le visuel et le sonore (par exemple le rapport entre musique, sons et image dans le cinéma contemporain). Les recherches en littérature numérique s’inscrivent dans un projet ANR déposé. Les relations de la musique avec les sciences, la technologie et le numérique sont explorées, s’appuyant sur la sémiologie musicale et l'épistémologie. Enfin l’histoire et l’analyse et de la musique contemporaine (en particulier électroacoustique) et du théâtre contemporain (texte et pratique scénique) constituent un enjeu dans la constitution du patrimoine culturel.

Axe 2 : Médias, images et communication
2.1 Histoire culturelle des médias ; responsable : François Robinet

L’équipe du sous axe « histoire culturelle des médias » regroupe une dizaine de chercheurs de différentes disciplines qui ont pour objet d’étude commun les rapports entretenus entre les productions médiatiques et les mutations des sociétés contemporaines depuis le XIXème siècle. Les productions médiatiques étudiées concernent différents types de canaux et de supports (télévision, radio, presse écrite, cinéma, photographies) ainsi que des natures variées de programmes (information, divertissement, création) et de genres (émission d’information, films documentaires et de fiction…). Leurs questionnements portent sur les contenus médiatiques produits (étude des représentations médiatiques et de leurs enjeux pour les sociétés contemporaines), sur la fabrique de ces représentations (pratiques et milieux professionnels ; contexte matériel, économique et culturel de production ; acteurs et institutions…) et sur les questions de réception. Les chercheurs de l’équipe mobilisent des méthodologies ancrées dans leurs disciplines enrichies par certaines perspectives qui renouvellent la recherche sur les médias (étude des circulations transnationales des hommes, des contenus et des modèles ; approches transmédias ; projets inter/trans/pluridisciplinaires ; recours aux outils des humanités numériques…).  Disposant d’un fonds exceptionnel de ressources sur l’histoire des médias (mémoires de masters et de thèses, monographies, actes de colloques, ressources en ligne…), le CHCSC apporte aussi son expertise sur les transitions actuelles de la recherche (interdisciplinarité ; recours au numérique ; projet de Mooc ; Open access, ranking et traduction…).

2.2. Création, médiation et réception des savoirs ; responsable : Gianni Giardino
L’objectif de ce sous-axe de recherche est d’interroger la notion de médiation dans son rapport à la création et à la réception des savoirs dans différents espaces culturels collectifs : muséologie et médiation culturelle des savoirs, médiation des patrimoines et valorisation des territoires, médiations culturelles en situation d’interdisciplinarité. La recherche s’appuie sur un ensemble de travaux ayant pour cadre de réflexion les pratiques collaboratives, artistiques et scientifiques, le dialogue interdisciplinaire, le rôle des imaginaires et des représentations.

Axe 3 : Patrimoines culturels
3.1 Histoire et valorisation des patrimoines ; responsable :  Gilles Malandain
Couvrant la période allant du XIXe siècle au XXIe siècle, ce sous-axe se propose de travailler sur les processus de patrimonialisation dans leur extrême diversité afin d’en mettre au jour les ressorts et d’en expliciter les dynamiques. Pluridisciplinaire, il accueille des historiens mais aussi des chercheurs venant d’autres horizons qui partagent la même volonté de comprendre ce qui conduit des acteurs à reconnaître une valeur patrimoniale à certains objets, à vouloir les ériger en patrimoine et ce qui fait la valeur mémorielle, historique, culturelle, sociale et économique de ces objets en nombre sans cesse croissant. Plus généralement, il interroge de manière critique la signification et les implications de l’engouement contemporain pour les phénomènes patrimoniaux. Son animation repose principalement sur l’organisation d’un séminaire qui, depuis 2017, se déroule régulièrement dans le cadre des locaux du Comité d’histoire du Ministère de la Culture. Il a abouti à une première publication sous la forme d’un ouvrage collectif, publié aux PUG en 2021, regroupant une quinzaine de contributions : Patrimoines et patrimonialisations. Les inventions du capital historique XIXe – XXIe siècle.

3.2 Patrimoine et environnement ; responsable : Anne-Claude Ambroise-Rendu
L’immensité des risques environnementaux actuels, caractérisés par un dérèglement climatique, un épuisement des ressources fossiles et des sols, la diffusion massive de polluants et une érosion drastique de la biodiversité, est de mieux en mieux documentée et invite à renouveler le regard sur les rapports passés à l’environnement. Ces risques, liés à une emprise industrielle, commerciale, agricole et financière qui dépasse à court terme les capacités d’adaptation et de renouvellement du système Terre, interrogent le rôle que les patrimoines, culturels et « naturels », ont pu et peuvent jouer pour les limiter ou les accroître. Ce sous-axe entend donc étudier les processus de patrimonialisation en tant qu’agencements situés dans l’espace et dans le temps, entre les humains et ce avec quoi ils composent et qu’ils transforment nécessairement, depuis les premières inquiétudes sur la disparition des forêts et des paysages, aux XVIIIe et XIXe siècles, jusqu’aux interrogations présentes sur l’appauvrissement et la marchandisation génétiques. Les travaux de cet axe appréhendent le patrimoine de manière dynamique : sa distinction, sa conception, sa conservation et sa restauration, au croisement des enjeux environnementaux. Ils s’intéressent donc, pour comprendre les multiples formes prises par la patrimonialisation, aux représentations des autres qu’humains, aux médiations de la protection de la nature, aux conflits d’imaginaires, d’intérêts et d’usages, aux enjeux économiques, sociaux, politiques, aux diverses cultures contemporaines de la nature. Ils intègrent l’horizon changeant des connaissances sur les écosystèmes et le climat et les projections passées dans le futur, entre eschatologie et foi dans le progrès. Ce sous-axe a vocation à regrouper les études historiques, littéraires et plus généralement culturelles sur l’environnement, au croisement des sciences sociales et humanités, mais aussi des sciences de l’ingénieur, de la physique et du vivant. Il peut s’appuyer sur la dynamique interdisciplinaire de l’Ecopolien, collectif de chercheurs et chercheuses d’Île-de-France créé en 2019, porteur d’un séminaire ouvert au public.

Axe 4 : Circulation, transfert et mondialisation
4.1 Dynamique des aires culturelles ; responsable : Esther Cyna
La première variation thématique de l’axe « Circulation, transfert et mondialisation », intitulée « Dynamique des aires culturelles », a été inspirée par le colloque international et interdisciplinaire « aires culturelles » organisé en 2014 à l’INALCO par des laboratoires de recherche de l’UVSQ et de l’UEVE et plusieurs organismes structurés pour l’étude des aires culturelles (l’EHESS, le Centre de Recherches Internationales de Sciences Po, l’Institut des Amériques et le CNRS). Ce colloque a lancé la réflexion sur la pertinence et les enjeux d’une recherche en études aréales, études qui définissent les aires culturelles comme des espaces géo-culturels homogènes déterminés par des enjeux régionaux plus ou moins larges. Il a également lancé la réflexion sur la nécessité d’adapter cette recherche aux facteurs contemporains de la globalisation tels le numérique et les nouvelles technologies de l’information, les diasporas, les nouveaux flux de population et de manière générale les problématiques supranationales, tous ces facteurs ayant plusieurs effets sur les études aréales : l’élargissement, la redéfinition des enjeux au sein d’aires culturelles existantes ; la création d’espaces de communication entre des aires culturelles sur des sujets à portée globale dont les conséquences sont également locales ; et enfin la création de nouvelles aires culturelles déterminées par de nouveaux enjeux. Cette réflexion est reprise au sein du CHCSC dans le cadre de projets interdisciplinaires et internationaux et dans une perspective double : l’analyse de l’évolution des dynamiques culturelles spécifiques à des aires culturelles précises et l’analyse comparative d’aires culturelles qui font face à des problématiques globales communes.

4.2 Construction d’un espace atlantique : Europe / Amériques / Afrique ; responsables : Cécile Coquet-Mokoko
Ce sous-axe réunit des chercheur.e.s qui, par leurs regards croisés issus de différentes disciplines (histoire, langues, lettres, musicologie, anthropologie, sociologie, science politique, arts plastiques et visuels, entre autres) visent à élaborer une histoire culturelle de l’espace atlantique Europe / Afrique / Amérique.
Au cœur de ce sous-axe figure le projet « Transatlantic Cultures » (ANR 2015-2020), coordonné par Anaïs Fléchet, au sein duquel des équipes françaises, brésiliennes, américaines et africaines mettent en œuvre une histoire culturelle transatlantique connectée et multilingue au travers d’un Dictionnaire d’Histoire Culturelle transatlantique (XVIIIe-XXIe siècles) disponible en ligne. D’autres projets rattachés à ce sous-axe ont pour objet les rapports entre musique et construction de la nation (Europe-Amériques), la pensée politique (et notamment les rapports entre capitalisme et culture) et les phénomènes mémoriels (histoire, mémoire et littérature de la Shoah et histoire, mémoire et littérature de l’esclavage dans les Amériques).


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