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Séminaire Transatlantic Cultures - Les États-Unis et l’Italie
Séance du 18 novembre 2022, de 17h à 20h.
le 18 novembre 2022
Vendredi 18 novembre 2022, de 17h à 20h
Institut National d’Histoire de l’Art
2, rue Vivienne, 75002 Paris, salle Mariette
2, rue Vivienne, 75002 Paris, salle Mariette
Les États-Unis et l’Italie
- Jean Kempf (Université Lumière Lyon 2) : Paul Strand, un commerce transatlantique
La place de Paul Strand dans l’histoire de la photographie est à la fois forte et floue voire fragile. Artiste exigeant, artisan méticuleux, il se distingue cependant de nombreux autres photographes issus de la mouvance moderniste d’Alfred Stieglitz par son engagement politique qui conduira à son exil en France. C’est le parcours d’un Américain devenu citoyen du monde et qui révèle un riche commerce intellectuel transatlantique que l’on essaiera de cerner dans ses œuvres dont le célèbre Un Paese.
Jean Kempf est professeur émérite de civilisation américaine à l’Université Lumière-Lyon 2 et membre de l’UMR Triangle 5206. Ses dernières publications incluent Les Conquérants de l’inutile – Photographes de conflit américains au tournant du XXIe siècle (Presses du réel, 2022) et Une Histoire culturelle des Etats-Unis (Armand Colin, 2015).
- Frédéric Attal (Université polytechnique Hauts-de-France) Du Soft Power ? Fondations philanthropiques, Département d’État et la formation de la classe dirigeante italienne durant la Guerre froide
L’historiographie concernant la diplomatie culturelle des États-Unis durant la Guerre froide tend à considérer que l’importation du cinéma américain comme des comics, la diffusion par le biais des USIS de tout un arsenal documentaire sur la force de l’économie ou la solidité des institutions américaines relèvent du soft power. S’inspirant de la politique menée par les grandes fondations philanthropiques étatsuniennes, le Département d’État entend toutefois investir le champ de la formation des élites outre-Atlantique et le cas de l’Italie invite à réfléchir sur la pertinence de l’adjectif lénifiant (soft) : il s’agit bien d’une stratégie fondée sur une modification des contenus académiques et des cursus universitaires qui ne relève plus du « pouvoir doux ».
Frédéric Attal, professeur des universités à l’UPHF (Valenciennes), prépare un ouvrage sur la diplomatie publique des États-Unis en Italie durant la guerre froide.
Modération : Fabien Archambault (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
- Jean Kempf (Université Lumière Lyon 2) : Paul Strand, un commerce transatlantique
La place de Paul Strand dans l’histoire de la photographie est à la fois forte et floue voire fragile. Artiste exigeant, artisan méticuleux, il se distingue cependant de nombreux autres photographes issus de la mouvance moderniste d’Alfred Stieglitz par son engagement politique qui conduira à son exil en France. C’est le parcours d’un Américain devenu citoyen du monde et qui révèle un riche commerce intellectuel transatlantique que l’on essaiera de cerner dans ses œuvres dont le célèbre Un Paese.
Jean Kempf est professeur émérite de civilisation américaine à l’Université Lumière-Lyon 2 et membre de l’UMR Triangle 5206. Ses dernières publications incluent Les Conquérants de l’inutile – Photographes de conflit américains au tournant du XXIe siècle (Presses du réel, 2022) et Une Histoire culturelle des Etats-Unis (Armand Colin, 2015).
- Frédéric Attal (Université polytechnique Hauts-de-France) Du Soft Power ? Fondations philanthropiques, Département d’État et la formation de la classe dirigeante italienne durant la Guerre froide
L’historiographie concernant la diplomatie culturelle des États-Unis durant la Guerre froide tend à considérer que l’importation du cinéma américain comme des comics, la diffusion par le biais des USIS de tout un arsenal documentaire sur la force de l’économie ou la solidité des institutions américaines relèvent du soft power. S’inspirant de la politique menée par les grandes fondations philanthropiques étatsuniennes, le Département d’État entend toutefois investir le champ de la formation des élites outre-Atlantique et le cas de l’Italie invite à réfléchir sur la pertinence de l’adjectif lénifiant (soft) : il s’agit bien d’une stratégie fondée sur une modification des contenus académiques et des cursus universitaires qui ne relève plus du « pouvoir doux ».
Frédéric Attal, professeur des universités à l’UPHF (Valenciennes), prépare un ouvrage sur la diplomatie publique des États-Unis en Italie durant la guerre froide.
Modération : Fabien Archambault (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
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