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[Séminaire] « Représentations de l'évènement »
Séminaire « Représentations de l'évènement », le jeudi, de 16h à 18h, en salle 524 (bâtiment Vauban, UVSQ)
du 7 février 2019 au 18 avril 2019
Jeudi, 16h-18h
Salle 524, bâtiment Vauban (UVSQ)
Salle 524, bâtiment Vauban (UVSQ)
[style1;Présentation]
L’événement est un élément récurrent des études en sciences humaines et sociales. L’histoire fut ainsi longtemps qualifiée d’« événementielle », notamment parce qu’elle privilégiait la dimension narrative. De fait, depuis le XIXe siècle, la présumée concurrence entre narration historienne et narration artistique ne cesse de se rejouer, et tout particulièrement à propos de la narration d’événements historiques. Côté historien, il y aurait l’objectivité, la vérité des faits, le consensus d’une histoire collective, coté romancier la subjectivité, l’invention née de l’imagination, et un point de vue individuel apte à réhumaniser ou à réchauffer une mémoire froide. Étudier les représentations d’un événement dans leur multiplicité permet de relativiser ce tableau manichéen et de dépasser ces oppositions stériles.
Le séminaire veut faire dialoguer les deux disciplines, et même en inviter d’autres à participer à cet échange, pour faire davantage émerger des collaborations réelles et virtuelles que des fronts. Il s’agira surtout d’étudier des représentations d’événement historique dans toute leur diversité (historiques, journalistiques, littéraires, picturales, musicales, cinématographiques…), et surtout d’étudier les représentations en tant que telles : comme des formes d’un événement données en un certain temps et en un certain lieu par un certain groupe et pour certaines raisons – représentations appelées à être si dominantes qu’elles peuvent déterminer d’autres représentations et même d’autres événements.
[style3;Programme]
7 février
Jean-Charles Geslot :
« Sacré, Napoléon ! Postérité d’un mythe iconographique »
14 février
Aurélie Barjonet : « Représenter la Seconde Guerre mondiale par le biais d'un narrateur infâme : Flughunde de Marcel Beyer et Les Bienveillantes de Jonathan Littell »
21 février
Serge Linarès : « Poésie et circonstances en 1917 »
28 février
Delphine Carrangeot : « Les représentations de la Saint-Barthélemy : de l’actualité du massacre au mythe romantique »
14 mars
Roxana Bauduin : « Représentations cinématographiques du génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda »
21 mars
Roxana Bauduin : « Représentations littéraires du génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda »
28 mars
Ivanne Rialland : « Faits divers et surréalisme : Germaine Berton et Violette Nozière »
4 avril
Emilie Fromentèze : « Mai-68 dans France-Soir : montrer l’évènement est une question de choix »
11 avril
Estelle Berthereau : « Vivre l'événement dans le camp des vaincus : la représentation de la révolution de 1830 chez les journalistes légitimistes autour de Pierre-Sébastien Laurentie (1793-1876) »
18 avril
Sandrine Ferré-Rode : « Juneteenth, ou les représentations de l’abolition de l’esclavage aux États-Unis »
L’événement est un élément récurrent des études en sciences humaines et sociales. L’histoire fut ainsi longtemps qualifiée d’« événementielle », notamment parce qu’elle privilégiait la dimension narrative. De fait, depuis le XIXe siècle, la présumée concurrence entre narration historienne et narration artistique ne cesse de se rejouer, et tout particulièrement à propos de la narration d’événements historiques. Côté historien, il y aurait l’objectivité, la vérité des faits, le consensus d’une histoire collective, coté romancier la subjectivité, l’invention née de l’imagination, et un point de vue individuel apte à réhumaniser ou à réchauffer une mémoire froide. Étudier les représentations d’un événement dans leur multiplicité permet de relativiser ce tableau manichéen et de dépasser ces oppositions stériles.
Le séminaire veut faire dialoguer les deux disciplines, et même en inviter d’autres à participer à cet échange, pour faire davantage émerger des collaborations réelles et virtuelles que des fronts. Il s’agira surtout d’étudier des représentations d’événement historique dans toute leur diversité (historiques, journalistiques, littéraires, picturales, musicales, cinématographiques…), et surtout d’étudier les représentations en tant que telles : comme des formes d’un événement données en un certain temps et en un certain lieu par un certain groupe et pour certaines raisons – représentations appelées à être si dominantes qu’elles peuvent déterminer d’autres représentations et même d’autres événements.
[style3;Programme]
7 février
Jean-Charles Geslot :
« Sacré, Napoléon ! Postérité d’un mythe iconographique »
14 février
Aurélie Barjonet : « Représenter la Seconde Guerre mondiale par le biais d'un narrateur infâme : Flughunde de Marcel Beyer et Les Bienveillantes de Jonathan Littell »
21 février
Serge Linarès : « Poésie et circonstances en 1917 »
28 février
Delphine Carrangeot : « Les représentations de la Saint-Barthélemy : de l’actualité du massacre au mythe romantique »
14 mars
Roxana Bauduin : « Représentations cinématographiques du génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda »
21 mars
Roxana Bauduin : « Représentations littéraires du génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda »
28 mars
Ivanne Rialland : « Faits divers et surréalisme : Germaine Berton et Violette Nozière »
4 avril
Emilie Fromentèze : « Mai-68 dans France-Soir : montrer l’évènement est une question de choix »
11 avril
Estelle Berthereau : « Vivre l'événement dans le camp des vaincus : la représentation de la révolution de 1830 chez les journalistes légitimistes autour de Pierre-Sébastien Laurentie (1793-1876) »
18 avril
Sandrine Ferré-Rode : « Juneteenth, ou les représentations de l’abolition de l’esclavage aux États-Unis »
Informations complémentaires
Contact : Aurélie Barjonet et Jean-Charles Geslot