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Histoire de l'édition, du livre et de la lecture en Europe du XVIII° au XXI° siècle
Le thème de l'année universitaire 2014-2015 : Édition, politique et idéologie.
le 3 avril 2015
Vendredi, de 14 à 17 heures (huit séances de trois heures chaque semestre au lieu de douze séances de deux heures afin de respecter les équilibres : 2 X 24 H).
Après avoir étudié la censure et ses multiples visages l’année dernière, on s’intéressera plus particulièrement, cette année, à l’aspect plus idéologique et politique de la fonction éditoriale. C’est d’ailleurs en songeant à elle que Napoléon Ier publia le long décret du 5 février 1810 qui allait faire entrer l’édition française dans un régime d’encadrement administratif auquel seule la loi du 29 juillet 1881 mit véritablement fin. Cela n’empêcha ni Maurice Lachâtre ni quelques éditeurs républicains ou socialistes de faire entendre leurs voix mais cela entraîna l’édition sur la pente d’une soumission aux pouvoirs qui lui faisait retrouver ses habitudes (ou son habitus) d’Ancien Régime.
Si le XXe siècle fut davantage perméable à l’expression de sensibilités différentes, du communisme au fascisme, ou de l’anticolonialisme au féminisme, les éditeurs militants demeurèrent marginaux. Pour autant, les principales maisons ne restèrent pas muettes lors des grands affrontements idéologiques qui marquèrent l’entre-deux-guerres, l’Occupation, la Libération ou la guerre d’Algérie puis Mai 68. La consultation de leurs catalogues témoigne d’ailleurs d’un engagement qui, pour ne pas être, en général, partisan, fut néanmoins réel. En s’appuyant sur un certain nombre de monographies qui proposent maints éclairages sur les éditeurs des XIXe et XXe siècles, on examinera au cours de ce séminaire différentes modalités d’intervention des maisons d’édition ou des éditeurs dans la sphère du politique. Sans prétendre couvrir tout le spectre qui s’étend de la veille de la Révolution française à nos jours, les divers intervenants tenteront de proposer un certain nombre de repères et, chaque fois qu’il le sera possible, une ouverture sur l’édition internationale apportera des comparaisons suggestives.
3 avril 2015 :
Jean-Yves Mollier (UVSQ) : Conclusions du séminaire.
Si le XXe siècle fut davantage perméable à l’expression de sensibilités différentes, du communisme au fascisme, ou de l’anticolonialisme au féminisme, les éditeurs militants demeurèrent marginaux. Pour autant, les principales maisons ne restèrent pas muettes lors des grands affrontements idéologiques qui marquèrent l’entre-deux-guerres, l’Occupation, la Libération ou la guerre d’Algérie puis Mai 68. La consultation de leurs catalogues témoigne d’ailleurs d’un engagement qui, pour ne pas être, en général, partisan, fut néanmoins réel. En s’appuyant sur un certain nombre de monographies qui proposent maints éclairages sur les éditeurs des XIXe et XXe siècles, on examinera au cours de ce séminaire différentes modalités d’intervention des maisons d’édition ou des éditeurs dans la sphère du politique. Sans prétendre couvrir tout le spectre qui s’étend de la veille de la Révolution française à nos jours, les divers intervenants tenteront de proposer un certain nombre de repères et, chaque fois qu’il le sera possible, une ouverture sur l’édition internationale apportera des comparaisons suggestives.
Programme :
3 avril 2015 :
Jean-Yves Mollier (UVSQ) : Conclusions du séminaire.
Informations complémentaires
> Télécharger la bibliographie [PDF - 7 Ko] "L'histoire de l'édition, du livre et de la lecture en France, de la fin du XVIIIe siècle au début du XXIe siècle : approche bibliographique." (Actualisation septembre 2014)
> Evaluation : Une note de lecture sur un des ouvrages de la bibliographie et une note de synthèse sur le séminaire au premier semestre ; une note de synthèse sur un colloque au deuxième semestre.
Contact :
Jean-Yves Mollier, responsable du séminaire : jean-yves.mollier@uvsq.fr