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Révolution[s] : héritages et commémorations
À Contretemps ce sont des soirées thématiques au cours desquelles nous donnerons à entendre des paroles alternatives à celles des grands médias sur des sujets de société, en invitant des universitaires, des chercheurs, des praticiens, des journalistes, des artistes, soucieux de rendre leur parole accessible à tous.
le 29 novembre 2017
[style1;Dans le cadre des soirées à Contretemps]
En 1789, s'amorce la Révolution française par la constitution d'une assemblée nationale, l'abolition des privilèges et la prise de la Bastille. En 1848, le dernier roi des Français est chassé du pouvoir, dix-huit ans après l'éviction de son prédécesseur. En octobre 1917, les ouvriers de Petrograd proclament l’abolition des classes sociales et tous les pouvoirs aux Soviets.
Ces évènements peuvent paraître fort éloignés de « nos » préoccupations actuelles. Pourtant, ces processus révolutionnaires faisant table rase de l’ordre établi pour en construire un nouveau sur les ruines de l’ancien monde, se situent dans, bien des cas, aux fondements des valeurs sociales partagées dans les sociétés démocratiques. Porteurs d’espoirs pour des milliers de femmes et d’hommes, les Révolutions amènent également avec elles leurs lots de dérives, de controverses et de violence qui continuent, des décennies plus tard, à nourrir des débats passionnés. Plus que les événements en eux-mêmes, l'évolution du regard que l’on jette sur eux est à de nombreux points de vue significative. Les commémorations réalisées par les États et les partis, les parallèles historiques effectués par les différents acteurs au travers des siècles, sont autant de témoignages de leurs contextes historiques. A ce titre, la commémoration du bicentenaire de la Révolution en 1989 n’a pas manqué de susciter des débats médiatiques, politiques et scientifiques. Le centenaire de la Révolution d’Octobre 1917 et l’approche des commémorations de la Révolution de Février 1848 sont encore de nouvelles occasions de raviver les débats, devenus marqueurs d’une mémoire collective.
Qu’advient-il de ces héritages ? Comment a évolué le regard des groupes et des individus sur ces moments charnières de l’Histoire ? Que peuvent nous apprendre les différentes commémorations dont ils ont fait et font aujourd’hui l’objet ? Comment ces évènements passés peuvent-ils être réutilisés pour servir des intérêts très contemporains ?
En ces périodes d’anniversaires, où se heurtent critiques et commémorations, le moment est plus qu’indiqué pour jeter un regard à Contretemps et éclairer le sens que nous plaçons derrière ce mot : « Révolution[s] ».
[style2;Invités]
Jean-Clément Martin, historien français, spécialiste de la Révolution française et de la guerre de Vendée. Docteur ès lettres de l'université Paris IV-Sorbonne (1987), il fut professeur d'histoire contemporaine à l'université de Nantes, puis, en 2000, professeur d'histoire de la Révolution française à l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne et directeur de l'Institut d'histoire de la Révolution française (CNRS). Depuis 2008, il est professeur émérite à l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Son dernier ouvrage paru : La Terreur, Perrin, 2017.
Vadim Kamenka, journaliste depuis 10 ans au service international de L’Humanité et L’Humanité Dimanche. Diplômé en histoire-géographie et titulaire d’un master en journalisme à l’ université de Strasbourg (Cuej), il est spécialiste de la Russie et de l’Europe de l’Est pour y avoir séjourné à plusieurs reprises.
En 1789, s'amorce la Révolution française par la constitution d'une assemblée nationale, l'abolition des privilèges et la prise de la Bastille. En 1848, le dernier roi des Français est chassé du pouvoir, dix-huit ans après l'éviction de son prédécesseur. En octobre 1917, les ouvriers de Petrograd proclament l’abolition des classes sociales et tous les pouvoirs aux Soviets.
Ces évènements peuvent paraître fort éloignés de « nos » préoccupations actuelles. Pourtant, ces processus révolutionnaires faisant table rase de l’ordre établi pour en construire un nouveau sur les ruines de l’ancien monde, se situent dans, bien des cas, aux fondements des valeurs sociales partagées dans les sociétés démocratiques. Porteurs d’espoirs pour des milliers de femmes et d’hommes, les Révolutions amènent également avec elles leurs lots de dérives, de controverses et de violence qui continuent, des décennies plus tard, à nourrir des débats passionnés. Plus que les événements en eux-mêmes, l'évolution du regard que l’on jette sur eux est à de nombreux points de vue significative. Les commémorations réalisées par les États et les partis, les parallèles historiques effectués par les différents acteurs au travers des siècles, sont autant de témoignages de leurs contextes historiques. A ce titre, la commémoration du bicentenaire de la Révolution en 1989 n’a pas manqué de susciter des débats médiatiques, politiques et scientifiques. Le centenaire de la Révolution d’Octobre 1917 et l’approche des commémorations de la Révolution de Février 1848 sont encore de nouvelles occasions de raviver les débats, devenus marqueurs d’une mémoire collective.
Qu’advient-il de ces héritages ? Comment a évolué le regard des groupes et des individus sur ces moments charnières de l’Histoire ? Que peuvent nous apprendre les différentes commémorations dont ils ont fait et font aujourd’hui l’objet ? Comment ces évènements passés peuvent-ils être réutilisés pour servir des intérêts très contemporains ?
En ces périodes d’anniversaires, où se heurtent critiques et commémorations, le moment est plus qu’indiqué pour jeter un regard à Contretemps et éclairer le sens que nous plaçons derrière ce mot : « Révolution[s] ».
[style2;Invités]
Jean-Clément Martin, historien français, spécialiste de la Révolution française et de la guerre de Vendée. Docteur ès lettres de l'université Paris IV-Sorbonne (1987), il fut professeur d'histoire contemporaine à l'université de Nantes, puis, en 2000, professeur d'histoire de la Révolution française à l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne et directeur de l'Institut d'histoire de la Révolution française (CNRS). Depuis 2008, il est professeur émérite à l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Son dernier ouvrage paru : La Terreur, Perrin, 2017.
Vadim Kamenka, journaliste depuis 10 ans au service international de L’Humanité et L’Humanité Dimanche. Diplômé en histoire-géographie et titulaire d’un master en journalisme à l’ université de Strasbourg (Cuej), il est spécialiste de la Russie et de l’Europe de l’Est pour y avoir séjourné à plusieurs reprises.
Informations complémentaires
Mercredi 29 novembre 20h - Petit Théâtre
Entrée libre sur réservation.
Renseignements et inscriptions : 01 30 96 99 00 - accueil@tsqy.org
Soirée conçue et organisée par les étudiants du Master d'histoire culturelle et sociale de l’Université Paris-Saclay et le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, dans le cadre du partenariat avec la School Humanités de l’Université Paris-Saclay et l'Institut d'études culturelles internationales.
Entrée libre sur réservation.
Renseignements et inscriptions : 01 30 96 99 00 - accueil@tsqy.org
Soirée conçue et organisée par les étudiants du Master d'histoire culturelle et sociale de l’Université Paris-Saclay et le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, dans le cadre du partenariat avec la School Humanités de l’Université Paris-Saclay et l'Institut d'études culturelles internationales.
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines (salle Petit Théâtre)
Place Georges Pompidou - CS 80317
Montigny-le-Bretonneux
78054 Saint Quentin en Yvelines Cedex
01 30 96 99 00
Plan d'accès
Place Georges Pompidou - CS 80317
Montigny-le-Bretonneux
78054 Saint Quentin en Yvelines Cedex
01 30 96 99 00
Plan d'accès