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Le Printemps de l'histoire environnementale : deuxième édition

du 1 juin 2023 au 16 juin 2023

Du 1er au 16 juin 2023

Appel à communications pour la deuxième édition du Printemps de l’histoire environnementale, porté par le Réseau universitaire de chercheur.es en histoire environnementale (Ruche : https://leruche.hypotheses.org)

Du 1er au 16 juin 2023 aura lieu la deuxième édition du Printemps de l’histoire environnementale, porté par le Réseau universitaire de chercheur.es en histoire environnementale (ci-après : Ruche).

L’initiative vise à valoriser les approches relatives à l’histoire des interactions entre les sociétés et leurs environnements, en suivant l’optique de l’histoire publique. Les événements sont proposés et organisés par des équipes locales, en lien avec les acteurs des territoires concernés, et rassemblés dans un programme commun.

Les événements peuvent être portés par des équipes des centres de documentation dans l’enseignement secondaire ou de bibliothèques dans les villes, des membres de centres
sociaux et culturels, des institutions culturelles, des associations valorisant l’histoire de groupes ou de sujets particuliers (mémoires ouvrières, paysannes, industrielles, de quartiers
ou de villes, etc.), des équipes des parcs naturels, des laboratoires de recherche, des associations étudiantes, des équipes pédagogiques dans le supérieur comme dans le
secondaire, des sociétés savantes, des collectifs art-sciences, et tous les collectifs intéressés par la transmission de l’histoire des transformations environnementales de leurs territoires.

Ce festival entend dépasser la focalisation médiatique et politique sur la courte durée, afin d’éclairer des processus de plus long terme, de faire place à des acteurs ordinaires, et de reconstituer l’historicité des écosystèmes et des territoires. Les initiatives proposées peuvent concerner toutes les périodes historiques, des figures marquantes ou méconnues, des
événements internationaux ou locaux.

La première édition avait rassemblé 30 événements, allant de colloques sur les négociations environnementales internationales, les animaux, les techniques de construction, la littérature, la guerre ou les pollutions, jusqu’à des balades et randonnées dans des sites diversement marqués par les activités humaines, en passant par des expositions, des présentations d’ouvrages et des projections (programme à retrouver ici : https://leruche.hypotheses.org/5539). Elle avait bénéficié de l’accueil enthousiaste de médias locaux et nationaux, comme L’Histoire (partenaire du festival), Le Monde ou France culture.

Objectifs du Printemps de l’histoire environnementale

Par la diversité des manifestations qui pourront être proposées, ce Printemps de l’histoire environnementale a plusieurs objectifs :
1. Renforcer les liens entre les historiennes et historiens, les médiateurs et médiatrices de l’histoire (associations, institutions culturelles et éducatives), les gestionnaires, les militants et militantes des associations environnementales et le grand public, et ainsi mettre en lumière la richesse des médiations possibles du travail historique.
2. Créer des carrefours d’échanges, pour mettre en dialogue les connaissances scientifiques
et les interrogations citoyennes.
3. Promouvoir une diffusion large de l’histoire environnementale et, plus généralement, des approches pluridisciplinaires et diachroniques associant l’histoire, l’archéologie, la géographie, la sociologie, l’anthropologie, les sciences politiques et les sciences de l’environnement, en valorisant des manifestations de qualité et en rendant accessibles les résultats de la recherche au public le plus large.
4. Favoriser l’appropriation des enjeux climatiques et écologiques ainsi que la projection dans le futur des citoyens et citoyennes, en s’enrichissant des réflexions, des conflits et des événements passés, et en s’ouvrant à d’autres manières d’être au monde.
5. Participer à l’élaboration d’une culture écologique commune qui ne se limite pas aux modélisations climatiques mais intègre l’action des sociétés et de la diversité de leurs
membres.

Organisation des événements

Les manifestations proposées sont, autant que possible, gratuites et ouvertes à toutes et tous. Elles sont organisées dans des lieux permettant d’accueillir le public non-universitaire
et, autant que faire se peut, hors des espaces académiques. Les manifestations sont pensées pour être accessibles à des publics peu familiers de l’histoire environnementale. Elles
intègrent des temps de dialogue et/ou de participation du public. Les manifestations à visée marchande sont exclues du périmètre de l’initiative : certains événements demandant une
participation financière limitée peuvent être intégrés, à condition de justifier de la nécessité du coût d’entrée.

Le travail de coordination du Ruche consistera à recevoir les propositions d’initiatives locales, à vérifier que chaque manifestation respecte les principes qui sont au cœur du Printemps (une volonté d’ouverture au public marquée par une éthique du dialogue, et le respect de la pratique historienne), à échanger avec les équipes organisatrices et apporter des conseils et suggestions si besoin, à élaborer le programme d’événements, puis à assurer la communication et la visibilité nationale et européenne du programme de manifestations. Pour assurer ce travail, un comité scientifique composé d’une dizaine de membres est nommé par le Conseil d’administration du Ruche. Il vise la parité, et une représentation équilibrée des grandes périodes historiques.

Dans la communication sur les manifestations organisées, le Ruche s’appuiera sur ses réseaux, sur les participants, ainsi que sur les associations, collectifs et institutions partenaires du Printemps de l’histoire environnementale, dont la liste sera précisée ultérieurement.

Le Ruche n’a pas vocation à organiser ni à financer chacune des manifestations locales.

Les manifestations peuvent prendre des formes « habituelles » de la valorisation de l’histoire (conférences, débats, tables rondes, projections commentées, etc.), autant que des formes originales et interactives, pour privilégier la circulation, l’appropriation et la co-construction des savoirs. Les manifestations peuvent ainsi se fonder sur l’usage ou la valorisation du patrimoine, du paysage, des sites archéologiques ou des sites industriels actuels (visites de sites, de musées, d’entreprises, de parcs naturels, toxic tours, etc.). Elles peuvent également inviter le public dans des lieux (en intérieur ou en plein air) où la pratique historienne n’est pas nécessairement attendue, avec des formats mobilisant des approches artistiques ou sensibles (théâtre, conférences gesticulées, performances, expositions, repas, concerts, randonnées, etc.). Sur la forme, toutes les propositions sont donc bienvenues et encouragées.

Format des propositions


Les propositions d’événement, qui ne devront pas dépasser une page, comporteront :
- Le titre de l’événement,
- La date et le lieu,
- Les organisateurs et les partenaires éventuels (associations, institutions, etc.)
- Le thème et l’objectif de la manifestation (5 à 10 lignes)
- Le format pressenti (conférence, table-ronde, exposition, etc.) ainsi que l’éventuel prix d’accès avec justification
- La liste des intervenants et intervenantes pressenti.es

Les propositions devront être envoyées au plus tard le 1er mars 2023 à steve.hagimont@uvsq.fr. Le comité scientifique s’occupera ensuite de la réalisation et de la
diffusion de ce programme.
Informations complémentaires
Membres du comité scientifique :
Fabien Bartolotti (Aix-Marseille), Renaud Bécot (Grenoble), Marin Coudreau (Aubervilliers), Juliette Dumasy (Orléans), Stéphane Frioux (Lyon), Romain Grancher (Toulouse), Adeline
Grand-Clément (Toulouse), Steve Hagimont (Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines), Nicolas Jacob (Lyon), François Jarrige (Dijon), Claire Milon (Amiens, Strasbourg), Marc Pavé (Cayenne), Solène Rivoal (Albi), Marguerite Ronin (Nanterre), Alexis Vrignon (Orléans).

Partenaires de l’édition 2022 :
Archives nationales, Comité des travaux historiques et scientifiques, Centre d’histoire du travail (Nantes), Institut Mémoires de l'édition contemporaine (Caen), Groupement d'intérêt scientifique sur les cancers d'origine professionnelle en Seine-Saint-Denis, Institut Mémoires de l’édition contemporaine (Caen), Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, Réseau
national des Maisons des sciences de l’Homme (CNRS), Association pour l'histoire de la protection de la nature et de l'environnement (AHPNE), Association Henri Pézerat. Travail,
Santé, Environnement, Atécopol - Atelier d'écologie politique (Toulouse), Ban Asbestos France (Interdire l'amiante), Bureau des Guides GR2013 Fos-Etang de Berre, Ecopolien - Atelier
d'écologie politique francilien, Institut écocitoyen de Fos, Collection Anthropocène (Editions du Seuil), Collection L'Environnement a une histoire (Champ Vallon), Collection Histoire
environnementale (Editions de la Sorbonne), L’Histoire, Ecologie & Politique, Revue d'histoire du XIXe siècle, Terrestres, Festival L’Histoire à venir (Toulouse), Festival Les Arts Foreztiers
(Chavaniac-Lafayette, Haute-Loire).

Le RUCHE (Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale) est un réseau pluridisciplinaire créé en septembre 2008 et constitué en association à but non lucratif au printemps 2009. Ses membres sont des personnes originaires de diverses universités et autres établissements d’enseignement supérieur ou secondaire, ou intéressé-e-s par l’histoire environnementale, et relèvent de disciplines variées. L’objectif du RUCHE est de promouvoir le développement de l’histoire environnementale et de faciliter les échanges intellectuels dans ce domaine, par la tenue de séminaires, journées d’études, colloques, recherches et publications collectives.

Plus d’informations ici : https://leruche.hypotheses.org