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Appel à communication : ' La presse dans les langues officielles des pays balkaniques en France et la presse en langues étrangères' dans les pays balkaniques, au XXe siècle '
La péninsule des Balkans ou Europe du Sud-est, aux frontières géopolitiques malléables, englobant dans la définition dominante de son extension maximale, un espace inclus entre les Carpates et la Crète, la Mer Adriatique et la Mer Noire, réunissait au début du XIXe siècle, des possessions ottomanes jouissant de divers degrés d'autonomie et des territoires administrés par les Habsbourg.
le 15 février 2017
Date limite de reception des propositions : mercredi 15 février 2017
Date de la journée d'études : 1er juin 2017
Date de la journée d'études : 1er juin 2017
Suite à une série de conflits intra et/ou interétatiques, connue dans le domaine des relations internationales, sous le nom de ‘question d’Orient', plusieurs Etats ont été constitués tout au long du XIXe siècle et jusqu’à nos jours.
Tout au long de cette période, la presse connut aussi dans cette région du continent européen, un essor remarquable. Des éditions de journaux et de revues publiées en langues considérées comme officielles dans les différentes entités étatiques, côtoyèrent des publications en langues ‘étrangères’, telles que l’anglais, le français, l’italien ou d’autres langues pratiquées par des communautés linguistiques minoritaires et/ou d’immigrés s’installant dans les pays de cette région. En même temps, des individus originaires de l’Europe du Sud-est, émigrant vers d’autres pays du continent, dont la France, étaient parfois à l’origine de la parution d’une presse publiée dans l’une des langues officielles des Etats balkaniques telles que l’albanais, le bulgare, le grec, le macédonien, le roumain, le serbo-croate-bosniaque, le slovène ou le turc. Elément constitutif de réseaux diasporiques ou vecteur de promotion d’intérêts politiques, économiques, culturels, la presse en langues étrangères, autres que celles établies comme officielles et/ou minoritaires, est susceptible de nous aider à mieux reconstituer la diversité sociale et culturelle des sociétés concernées. Au carrefour entre histoire de la presse, histoire de la circulation des savoirs, des discours et des pratiques, histoire de la mobilité socio-spatiale, ces supports sont très souvent, les ‘oubliés’ de la recherche historique en raison surtout de l’étrangeté de la langue dans laquelle ils sont rédigées, ou de leur place atypique dans l’écriture d’une histoire de la presse depuis la perspective de la langue officielle à l’échelle nationale.
Cette rencontre scientifique souhaite pallier à ces lacunes historiographiques et elle s’adresse à la fois à des spécialistes recouvrant l’espace de l’Europe du Sud-est et à des chercheurs travaillant sur l’histoire de la presse en langues étrangères. A côté d’une réflexion sur l’emploi et la définition du terme de presse en « langues étrangères » dans le contexte d’entités politiques multilingues, tels que l’Empire ottoman, l’Empire austro-hongrois, ou les Etats issus d’eux dans les Balkans, cette rencontre pourrait aborder plusieurs sujets concernant la conception, l’organisation, la diffusion, la fonction et la réception de cette presse dans les deux sens, à savoir la presse publiée en ‘langues étrangères’ dans les Etats balkaniques suite à la disparition des empires au lendemain de la Première Guerre mondiale, et la presse publiée dans l’une des langues officielles des Etats balkaniques au sein de la société française, ce qui permettrait de répertorier les journaux et revues de cette catégorie dans les collections de la BNF.
Parmi les questionnements à soulever, il y aurait :
les types des publications,
les personnes qui les ont initiées,
les maisons d’édition ou de presse qui les ont lancées sur le marché,
les langues dans lesquelles ces imprimés sont rédigés,
les réseaux qui les ont portés,
leur longévité,
leur chronologie,
leur contenu,
leurs lecteurs,
le rôle de ces organes dans le mouvement général de circulation des hommes et de leurs idées,
les transferts culturels auxquels ils ont donné lieu,
les identités métissées auxquelles ils ont donné naissance,
les stratégies de leurs acteurs dans la promotion des intérêts communautaires et/ou étatiques.
Les communications de cette journée seront publiées dans un numéro spécial de la revue Cahiers balkaniques.
[style2;Comité organisateur]
Bénédicte Deschamps, MCF, UFR Etudes anglophones, Université Paris-Diderot, comité scientifique du réseau Transfopress (Réseau transnational pour l’étude de la presse en langues étrangères)
Diane Cooper-Richet, chercheur, Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines (CHCSC), Université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines, comité scientifique du réseau Transfopress (Réseau transnational pour l’étude de la presse en langues étrangères)
Nicolas Pitsos (coordinateur), chercheur associé au CREE (Centre de Recherche Europes-Eurasie), Inalco, chargé de cours d’histoire des Balkans, ICES, membre du réseau Transfopress (Réseau transnational pour l’étude de la presse en langues étrangères)
Isabelle Richet, PU, UFR Etudes anglophones, Université Paris-Diderot, comité scientifique du réseau Transfopress (Réseau transnational pour l’étude de la presse en langues étrangères)
[style2;Comité scientifique]
Michel Bozdémir, PU, (CERMOM , Inalco)
Joëlle Dalègre, MCF-HDR, (CREE, Inalco)
Bernard Lory, PU, (CREE, Inalco)
Stéphanie Prévost, MCF, (UFR Etudes Anglophones, Université Paris-Diderot)
Catherine Servant, PU, (CREE, Inalco)
Pierre Sintès, MCF-HDR, (TELEMMe, Université d’Aix-Marseille)
[style2;Organisateurs]
Réseau « Transfopress » (Réseau transnational pour l’étude de la presse en langues étrangères)
Centre de recherches Europes-Eurasie (CREE) de l’Inalco,
Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines,
Laboratoire de recherches sur les cultures anglophones (LARCA-UMR 8225) de l’Université Paris-Diderot,
Association française d’études sur les Balkans (AFEBALK) et BNF.
Tout au long de cette période, la presse connut aussi dans cette région du continent européen, un essor remarquable. Des éditions de journaux et de revues publiées en langues considérées comme officielles dans les différentes entités étatiques, côtoyèrent des publications en langues ‘étrangères’, telles que l’anglais, le français, l’italien ou d’autres langues pratiquées par des communautés linguistiques minoritaires et/ou d’immigrés s’installant dans les pays de cette région. En même temps, des individus originaires de l’Europe du Sud-est, émigrant vers d’autres pays du continent, dont la France, étaient parfois à l’origine de la parution d’une presse publiée dans l’une des langues officielles des Etats balkaniques telles que l’albanais, le bulgare, le grec, le macédonien, le roumain, le serbo-croate-bosniaque, le slovène ou le turc. Elément constitutif de réseaux diasporiques ou vecteur de promotion d’intérêts politiques, économiques, culturels, la presse en langues étrangères, autres que celles établies comme officielles et/ou minoritaires, est susceptible de nous aider à mieux reconstituer la diversité sociale et culturelle des sociétés concernées. Au carrefour entre histoire de la presse, histoire de la circulation des savoirs, des discours et des pratiques, histoire de la mobilité socio-spatiale, ces supports sont très souvent, les ‘oubliés’ de la recherche historique en raison surtout de l’étrangeté de la langue dans laquelle ils sont rédigées, ou de leur place atypique dans l’écriture d’une histoire de la presse depuis la perspective de la langue officielle à l’échelle nationale.
Cette rencontre scientifique souhaite pallier à ces lacunes historiographiques et elle s’adresse à la fois à des spécialistes recouvrant l’espace de l’Europe du Sud-est et à des chercheurs travaillant sur l’histoire de la presse en langues étrangères. A côté d’une réflexion sur l’emploi et la définition du terme de presse en « langues étrangères » dans le contexte d’entités politiques multilingues, tels que l’Empire ottoman, l’Empire austro-hongrois, ou les Etats issus d’eux dans les Balkans, cette rencontre pourrait aborder plusieurs sujets concernant la conception, l’organisation, la diffusion, la fonction et la réception de cette presse dans les deux sens, à savoir la presse publiée en ‘langues étrangères’ dans les Etats balkaniques suite à la disparition des empires au lendemain de la Première Guerre mondiale, et la presse publiée dans l’une des langues officielles des Etats balkaniques au sein de la société française, ce qui permettrait de répertorier les journaux et revues de cette catégorie dans les collections de la BNF.
Parmi les questionnements à soulever, il y aurait :
les types des publications,
les personnes qui les ont initiées,
les maisons d’édition ou de presse qui les ont lancées sur le marché,
les langues dans lesquelles ces imprimés sont rédigés,
les réseaux qui les ont portés,
leur longévité,
leur chronologie,
leur contenu,
leurs lecteurs,
le rôle de ces organes dans le mouvement général de circulation des hommes et de leurs idées,
les transferts culturels auxquels ils ont donné lieu,
les identités métissées auxquelles ils ont donné naissance,
les stratégies de leurs acteurs dans la promotion des intérêts communautaires et/ou étatiques.
Les communications de cette journée seront publiées dans un numéro spécial de la revue Cahiers balkaniques.
[style2;Comité organisateur]
Bénédicte Deschamps, MCF, UFR Etudes anglophones, Université Paris-Diderot, comité scientifique du réseau Transfopress (Réseau transnational pour l’étude de la presse en langues étrangères)
Diane Cooper-Richet, chercheur, Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines (CHCSC), Université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines, comité scientifique du réseau Transfopress (Réseau transnational pour l’étude de la presse en langues étrangères)
Nicolas Pitsos (coordinateur), chercheur associé au CREE (Centre de Recherche Europes-Eurasie), Inalco, chargé de cours d’histoire des Balkans, ICES, membre du réseau Transfopress (Réseau transnational pour l’étude de la presse en langues étrangères)
Isabelle Richet, PU, UFR Etudes anglophones, Université Paris-Diderot, comité scientifique du réseau Transfopress (Réseau transnational pour l’étude de la presse en langues étrangères)
[style2;Comité scientifique]
Michel Bozdémir, PU, (CERMOM , Inalco)
Joëlle Dalègre, MCF-HDR, (CREE, Inalco)
Bernard Lory, PU, (CREE, Inalco)
Stéphanie Prévost, MCF, (UFR Etudes Anglophones, Université Paris-Diderot)
Catherine Servant, PU, (CREE, Inalco)
Pierre Sintès, MCF-HDR, (TELEMMe, Université d’Aix-Marseille)
[style2;Organisateurs]
Réseau « Transfopress » (Réseau transnational pour l’étude de la presse en langues étrangères)
Centre de recherches Europes-Eurasie (CREE) de l’Inalco,
Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines,
Laboratoire de recherches sur les cultures anglophones (LARCA-UMR 8225) de l’Université Paris-Diderot,
Association française d’études sur les Balkans (AFEBALK) et BNF.
Informations complémentaires
Les chercheurs, souhaitant participer à cette journée d’études, prévue à Paris en juin 2017, sont invité(e)s à envoyer jusqu’au 15 février, l’intitulé de leur proposition, accompagné d’un résumé d’environ 250 mots en anglais ou en français, ainsi que leurs coordonnées, à l’adresse suivante :
nikolaospitsos@hotmail.com et en copie à
diana.cooper-richet@uvsq.fr
benedicte.deschamps@univ-paris-diderot.fr
richet.isa@gmail.com
Les notifications d’acception seront communiquées fin février 2017.
Les langues de travail de cette rencontre seront le français et l’anglais.
Télécharger l'appel à communication en français
[PDF - 220 Ko]
Télécharger l'appel à communication en anglais [PDF - 166 Ko]
nikolaospitsos@hotmail.com et en copie à
diana.cooper-richet@uvsq.fr
benedicte.deschamps@univ-paris-diderot.fr
richet.isa@gmail.com
Les notifications d’acception seront communiquées fin février 2017.
Les langues de travail de cette rencontre seront le français et l’anglais.
Télécharger l'appel à communication en français
[PDF - 220 Ko]
Télécharger l'appel à communication en anglais [PDF - 166 Ko]