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[Soutenance de thèse] Les femmes dans la Résistance : une étude de trois écrivaines de l'Harlem Renaissance. Nella Larsen, Jessie Redmon Fauset et Zora Neale Hurston

Soutenance de thèse de Meriem Kefi.

le 10 janvier 2020

Le vendredi 10 janvier 2020 à 14h3
Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines
47 Boulevard Vauban, 78047 Guyancourt
Salle 523
Résumé :

L’art et la littérature ont toujours été partie prenante de la lutte pour les droits civiques et l’égalité sociale aux États-Unis. Dans un contexte de discrimination raciale et sexiste, les artistes afro-américains ont combiné créativité et activisme et ont combattu pour la reconnaissance de leur humanité ainsi que de leur talent artistique. La Harlem Renaissance, cette période d’extraordinaire renouveau de la culture noire américaine dans les années vingt, s'employa à subvertir les stéréotypes attachés aux Afro-Américains et à engager la construction d’une nouvelle identité raciale. La Harlem Renaissance a en effet donné une voix aux Afro-Américains, et plus particulièrement aux femmes afro-américaines, leur permettant de produire un nombre sans précédent d’œuvres artistiques. La présente thèse a trait à trois femmes écrivaines afro-américaines de la Harlem Renaissance : Nella Larsen (1891-1964), Jessie Redmon Fauset (1882-1961) et Zora Neale Hurston (1891-1960) qui défièrent la hiérarchie raciale et sexiste dévalorisant l’identité et le talent des Afro- Américains, et tout particulièrement des femmes afro-américaines. Si l’objectif de ses trois écrivaines était le même, elles optèrent pourtant pour des stratégies différentes. La présente thèse s’emploie à explorer ces stratégies, telles qu’elles s’expriment sur le plan générique, narratif ou stylistique, tout en dégageant les spécificités.

Abstract :

Art and literature have often been used as means of resistance in the fight for Civil Rights as well as social equality in the United States. In a context of racial and gender discrimination, African-American artists have combined creativity with activism as they have fought for their talent and humanity to be recognized. In the 1920s, the Harlem Renaissance came as a turning point in black cultural history. Also called “The New Negro Movement,” this rebirth of Black-American culture aimed to subvert the derogatory image ascribed to African-Americans and to construct a new racial identity. The Harlem Renaissance indeed gave space and a voice to African-Americans, especially to African-American women, allowing them to resist a white male-dominated world through the production of an unprecedented number of artistic works. This thesis focuses on three African-American women writers of the Harlem Renaissance: Nella Larsen (1891-1964), Jessie Redmon Fauset (1882-1961) and Zora Neale Hurston (1891-1960) who, though well-known in the United States, have met with limited recognition in France. Although they shared the same purpose, their strategies are different. While in their best works Larsen and Fauset opted for narratives of passing, Hurston chose to situate her stories in a black world, ignoring the very existence of Whites. This thesis aims at exploring the generic, narrative and stylistic characteristics of their production while delineating their specificity.

Le vendredi 10 janvier 2020 à 14h30 à


Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines
47 Boulevard Vauban, 78047 Guyancourt
Salle 523

Membres du jury :

Mme PAULE LEVY, PU, Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, FRANCE - Directeur de these
Mme Christine DUALÉ, Professeur, Université Jean Monnet-Saint Etienne, FRANCE - Rapporteur
Mme Andrée-Anne KEKEH-DIKA, Maître de Conférences, Université Paris 8, FRANCE - Rapporteur
Mme Cécile COQUET-MOKOKO, Professeur des Universités, Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, FRANCE - Examinateur