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[Lecture publique] Le Grand Fourmilier

Evanghelia Stead, professeur de littérature comparée à l'UVSQ et membre de l'IUF, a traduit du grec moderne, préfacé et publié en édition bilingue Le Grand Fourmilier, petites proses de Niki-Rebecca Papagheorghiou, dans la collection «D'une voix l'autre» aux éditions Cheyne.

le 23 octobre 2017

Le lundi 23 octobre à 18h
[style1;Présentation de l'éditeur]
La collection «D'une voix l'autre» contribue à la découverte en français d’auteurs étrangers. Elle fait entendre la parole de poètes contemporains du monde entier, souvent célèbres dans leur pays, mais que les lecteurs francophones connaissent encore trop peu.

Une lecture poétique bilingue de plusieurs textes de ce recueil aura lieu à l'auditorium de la Bibliothèque universitaire à Saint-Quentin  le lundi 23 octobre à 18h dans le cadre des «Itinéraires poétiques de Saint-Quentin-en-Yvelines» avec l'aide de Jacques Fournier. La comédienne Cécile Le Meignen lira en français, Evanghelia Stead lira en grec.

Vous y êtes cordialement invités.

[style2;Quatrième de couverture]
Les textes brefs qui composent ce Grand Fourmilier convoquent aussi bien Franz Kafka que les poètes de l'Antiquité. Niki-Rebecca Papagheorghiou (1948-2000), auteur grecque traduite ici pour la première fois en français, construit un univers singulier, peuplé d'animaux extraordinaires et pourtant familiers, de fruits vivants et amoureux, d'une femme et d'un homme allégoriques et triviaux, et d'autres créatures encore, souvent animées par un désespoir qui rit de lui-même.

[style2;Extrait]
L’invisible

     La bête est invisible, me dit K. Prends ce fusil vide et va la trouver. J’errais des journées entières et cherchais dans les sombres forêts. En Amazonie. Derrière les rideaux aux plis profonds. Dans tous les tiroirs fermés à clé. Mais la bête ne voulait pas se montrer. Une nuit, je veillais toute en sueur pensant à elle. Alors elle daigna apparaître sur le rebord de la fenêtre. Une boule touffue, hirsute. Avec de ces oreilles émouvantes. C’est la première fois que je me montre à un être humain, me dit-elle. Pourrais-tu, peut-être, me caresser ?

 
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