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Doctorat Honoris Causa décerné à Jean-Yves Mollier

La cérémonie du Dies academicus 2019 a eu lieu le vendredi 24 mai à 10h à l'Amphimax (Université de Lausanne).

[style1;Portrait de Jean-Yves Mollier (Uniscope no 643)]

Professeur Jean-Yves Mollier reçoit le titre de Docteur honoris causa de l'Université de Lausanne.

Jean-Yves Mollier est né en 1947 à Roanne. Après une thèse en littérature française consacrée à Noël Parfait (1813-1896), homme politique, journaliste et écrivain, il achève une seconde thèse en histoire, à l’Université de Paris I, sous la direction de Maurice Agulhon, constituée d’un ensemble de travaux, parmi lesquels une monographie consacrée aux grands éditeurs Michel et Calmann-Lévy (1984).

C’est le début d’une série de travaux majeurs consacrés à l’histoire du livre et de l’édition, dont il est devenu un spécialiste internationalement reconnu. Jean-Yves Mollier a consacré plusieurs ouvrages aux plus grandes maisons du champ éditorial français. Il y souligne les liens étroits du secteur du livre et de la presse avec les sphères financières mais aussi avec le monde politique. Son approche aborde toute la chaîne du livre ainsi que les pratiques de lecture, notamment en milieu populaire. Ses recherches visent aussi à replacer l’évolution de cette culture de l’imprimé dans un contexte plus large marqué par l’élargissement des publics et les influences d’autres formes médiatiques.

Enseignant à Paris-Nanterre (1988) puis professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (depuis 1992), Jean-Yves Mollier contribue à mettre sur pied le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, l’une des premières institutions francophones à s’être donné ce champ d’études comme spécialisation exclusive. Il y a formé un nombre considérable d’étudiantes et d’étudiants tout en nouant des relations privilégiées avec des partenaires scientifiques sur (presque) tous les continents, dont la Faculté des lettres de l’UNIL, par le biais de la section d’histoire d’abord puis par le Centre des sciences historiques de la culture : un partenariat fécond et amical, ponctué par de nombreuses invitations réciproques et plusieurs publications communes. Cet héritage est prolongé aujourd’hui par la constitution du réseau Metis, qui relie institutionnellement les centres d’histoire culturelle de Saint-Quentin, de Padoue et de Lausanne.

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